La candidature de Bassirou Diomaye Faye sera validée par le Conseil constitutionnel s’il est portée par une coalition de partis politiques par, au moins, 2 partis légalement constitués malgré la dissolution du parti de Ousmane Sonko. C’est l’annonce faite par l’expert électoral Ndiaga SYLLA sur les rumeurs d’un rejet de la candidature du Plan B de l’ex Pastef.
“Il va de soi qu’un parti politique dissous n’a pas capacité à investir un candidat. Toutefois la dissolution d’un parti politique n’entraîne pas la déchéance électorale de ses responsables et membres. Ni la Loi n ° 81-17 du 6 mai 198 relative aux partis politiques, modifiée ni le Code des Obligations Civiles et Commerciales (COCC), ni le Code électoral ne stipulent l’interdiction de se présenter à une élection”, explique t-il.
Lexpert électoral Ndiaga Sylla, estime que “la loi régissant les partis politiques fait un seul renvoi relativement à la liquidation des biens conformément à l’article 817 du COCC. Il y a juste que L.57, alinéa 3 du Code électoral définit le statut du candidat indépendant. Ainsi est considéré comme candidat indépendant, celui qui n’a jamais milité dans un parti politique ou qui a cessé toute activité militante depuis au moins un an”.
Il poursuit la candidature “peut être portée par un parti politique, une coalition de partis politiques ou une entité regroupant des personnes indépendantes.” L’ex Pastef ne s’est jamais présenté à une élection présidentielle sous sa bannière.
Les candidatures d’Ousmane Sonko ont été portées depuis 2017 par une coalition de partis politiques et de mouvements. En conséquence, les candidats de l’ex-PASTEF et les candidats issus des rangs de Benno Bokk Yaakaar autres que le candidat investi “sont tenus de se présenter à l’élection présidentielle sous la bannière d’un autre parti politique ou coalition de partis politiques”.