Accusé par certains membres de l’opposition d’avoir formé un gouvernement parallèle en nommant un conseiller pour chaque portefeuille ministériel, Ousmane Sonko, selon le journal Source A, ne dispose pas de plus de conseillers que ses prédécesseurs, respectant ainsi les normes établies par les anciens Premiers ministres.
Trois mois après sa nomination le 5 avril 2024 par le président Bassirou Diomaye Faye, élu lors de l’élection présidentielle de 2024, Ousmane Sonko a constitué une équipe solide de 20 conseillers. Ces conseillers couvrent divers domaines tels que la défense, la sécurité, la diplomatie, la santé, les mines, le pétrole, les finances et le budget. Leur mission est de soutenir Sonko dans ses fonctions de Premier ministre et de collaborer avec le président Bassirou Diomaye Faye dans la gestion du pays.
Comparaison avec les Prédécesseurs
L’analyse du journal Source A révèle que le nombre de conseillers techniques sous Ousmane Sonko est inférieur à celui de ses prédécesseurs. Par exemple, Moustapha Niass comptait plus de 60 conseillers, Feu Dionne en avait au moins 44, incluant des conseillers sans bureau à la Primature, et Amadou Ba disposait d’une quinzaine de collaborateurs, malgré sa focalisation sur l’élection présidentielle.
Traditionnellement, chaque ministère devrait avoir au moins un conseiller dédié. Certains départements pourraient nécessiter plusieurs conseillers techniques. La décision de Sonko de limiter son équipe à une vingtaine de conseillers pourrait être motivée par un souci d’économie des finances publiques. Cependant, cette approche est critiquée par certains observateurs qui estiment que les nombreuses tâches à venir nécessitent une équipe plus importante.