L’ANCS (Alliance Nationale des Communautés pour la Santé), a organisé ce mardi 10 Décembre 2024, la journée de convergence des acteurs communautaires pour la reconnaissance et la valorisation de leur travail dans la lutte contre le VIH, le paludisme, la tuberculose, les hépatites, les IST et les épidémies émergentes.
Créée en 1994, l’ANCS a pour objectif d’apporter la contribution des communautés dans la lutte contre le VIH et de répondre à leurs besoins de santé, en particulier celles stigmatisées et défavorisées. C’est dans cette dynamique que le directeur technique de l’ANCS Massogui Thiandoum, revient sur les objectifs de cette journée. « Nous sommes réunis ici, car nous partageons tous des valeurs communes qui sont : la promotion des droits humains liés à la santé et au genre, la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, la réduction de la vulnérabilité des enfants et des jeunes ; le rôle clé et central des communautés dans la riposte contre l’épidémie et enfin, la réduction de la pauvreté », dit-il et d’ajouter « au fil des années, l’ANCS que je représente aujourd’hui, a travaillé en étroite collaboration avec les populations locales, les autorités sanitaires, les partenaires internationaux et les acteurs de la société civile ( ONG, OCB, relais communautaires, mothers mentors, association leadeur, pairs-éducateurs et médiateur). Ces collaborations ont permis de fournir des services de santé essentiels, de promouvoir la prévention des maladies et de renforcer les capacités des communautés pour la prise en charge de leur propre bien-être ».
Cette rencontre témoigne encore une fois de l’engagement constant des acteurs de la société civile à participer activement au renforcement du système sanitaire au Sénégal selon Dr Fatou Kiné Ndiaye, représentante du ministère de la santé et de l’action sociale. « L’ANCS qui fête cette année ses 30 ans d’expertise communautaire au service de la santé et du VIH, a initié plusieurs stratégies pour une réponse efficace dans la promotion de la santé, en particulier la lutte contre le VIH. Il s’agit entre autres, de la forte sensibilisation des communautés, de dépistage, le plaidoyer et l’intégration des droits humains et du genre dans les politiques sanitaires », explique-t-elle avant de terminer « la contribution significative de l’ANCS dans l’amélioration de la santé de la population est d’une valeur inestimable. Et c’est pourquoi, au nom du ministre de la santé et de l’action sociale, je tiens à réitérer notre engagement à soutenir toutes vos initiatives, pour qu’ensemble nous puissions vaincre le Sida d’ici 2030, la tuberculose d’ici 2035 et mettre fin aux pandémies ».
Par Angèle FAYE
