La mutuelle de santé des agents de l’Etat du Sénégal (MSAE), en collaboration avec des mutuelles de l’Europe et de l’Afrique a organisé hier, une table ronde internationale sur la solidarité souveraineté santé. Ce, pour établir des stratégies pour faciliter l’accès aux médicaments.
Regards et chemins croisés entre l’Afrique et l’Europe, Babacar Ngom président de la mutuelle de santé des agents de l’Etat du Sénégal explique l’importance de la table ronde internationale sur des réflexions aux stratégies permettant l’accès aux médicaments. « C’est une table internationale dont le thème porte sur l’accès aux médicaments, un regard croisé entre les mutuelles de l’Europe et les mutuelles de l’Afrique sur la problématique de l’accès aux médicaments mais surtout sur la problématique de la production du médicament adapté au niveau de nos Etats. Mais aussi de mettre l’accent sur la souveraineté en matière de production de médicaments et de vaccins, agir sur les déterminants dans le processus de production des médicaments pour rendre le médicament plus accessible du point de vie du prix aux populations », a-t-il affirmé poursuivant « c’est pour cette raison que nous avons organisé cette manifestation au sein de la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et nous avons pu inviter beaucoup de spécialistes de laboratoires des chercheurs des représentants du monde pharmaceutique des enseignants et surtout des mutuelles pour pouvoir ensemble, réfléchir et nous avons eu le soutien de l’agence belge de coopération qui nous accompagné. Ainsi, au terme des réflexions sur les médicaments nous auront des recommandations très fortes à l’endroit de l’ensemble de nos Etats, à l’endroit de nos mutuelles et à l’endroit de l’Afrique qui, aujourd’hui, se positionne de manière intéressante dans la production en matière de souveraineté sanitaire »
Selon lui, la prise en charge des malades dans une société dépend tout d’abord de l’Etat d’autant plus qu’à côté de l’Etat il y’a des acteurs majeurs et les mutuelles. « Après l’Etat, il y’a des acteurs et des mutuelles qui se positionnent pour faciliter cette prise en charge. Mais aujourd’hui, nous sommes confrontés à des médicaments très coûteux donc il va falloir discuter pour voir comment amoindrir les coûts pour savoir si c’est à partir du processus de fabrication que ces coûts sont énormes ou bien prévoir des mécanismes d’accompagnement des populations pour l’accès à ces médicaments. Cela peut être des subventions au niveau de l’Etat ou même le fait d’organiser les populations dans le cadre de leur prise en charge de leur santé à travers les solutions mutualistes » a indiqué Babacar Ngom.