L’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal (L’UNCCIAS), a organisé ce jeudi 12 décembre 2024, une rencontre stratégique avec le corps diplomatique arabo-islamique afin de renforcer les relations économiques du pays. Cette rencontre permet ainsi de promouvoir une coopération durable entre le Sénégal et les pays arabo-islamiques dans les domaines économiques, commerciaux et culturels.
Avec comme thème « renforcement des relations commerciales, économiques et culturelles », l’UNCCIAS a pour objectif de nouer des relations économiques pour développer le partenariat de l’investissement mutuelle à travers cette rencontre avec le corps diplomatique arabo-islamique selon Seurigne Mboup, président de l’UNCCIAS. « Nous le secteur privé et l’ensemble des ambassadeurs, sommes là aujourd’hui pour nouer des relations économiques avec les pays arabo-islamiques suivant une logique de coopération gagnant-gagnant. Ainsi, concernant les secteurs de travail, nous n’avons pas de limite mais, il faut reconnaître que l’agriculture et l’industrie restent les secteurs majeurs. Nous travaillons le plus sur ces deux secteurs privés pour garantir la sécurité alimentaire pour nous et pour l’export, promouvoir l’agro-industrie et la modernisation des pratiques grâce à des technologies innovantes. L’industrie nous permet de valoriser nos ressources locales à travers la transformation et le renforcement de nos chaines de valeur afin d’être plus compétitifs sur les marchés régionaux et internationaux », a-t-il expliqué.
Pour lui, les débouchés pour les étudiants en arabe peuvent se multiplier dans l’avenir car cette initiative est inscrit dans le projet 2050. « Le président de la république Mr Bassirou Diomaye Faye a déjà recruté un arabophone qu’il a confié le conseil islamique et actuellement, ils sont en train de prendre les CV de ces ressortissants arabophones pour les insérer dans l’administration et dans les ambassades. Et nous, à notre niveau, allons faire de même pour pouvoir communiquer avec les pays arabes dans leurs langues officielles et en même temps permettre aux étudiants qui ont choisi d’apprendre l’arabe de travailler. Ceci permet également au Sénégal d’offrir du main d’œuvre aux pays arabes qui voudrons travailler avec notre pays dans le future », soutient-il.