*Nicolas Sarkozy, l’ex-président qui voulait “civiliser” la Libye à coups de bombes, se retrouve aujourd’hui condamné à porter un bracelet électronique (la rançon de la roublardise et du machiavélisme).*
Dans l’affaire Bismuth, il est reconnu coupable de corruption, et sa condamnation est désormais définitive. L’homme qui se présentait comme un modèle de droiture morale incarne aujourd’hui la décadence d’une élite politique occidentale gangrenée par les scandales.
Ironiquement, c’est ce même Sarkozy qui, au nom de la “justice internationale”, a contribué à détruire un pays souverain (la Libye), la plongeant dans le chaos et déclenchant une crise migratoire sans précédent.
Un an de prison sous surveillance électronique pour corruption ? Une gifle symbolique pour un homme qui a causé des ravages bien plus graves que ses petits arrangements personnels.
Fatou Kiné Loum