La banque mondiale et l’unité régionale de coordination pour la mission d’appui à la mise en œuvre du projet régional d’accès à l’électricité (BEST) et la senelec ont organisé hier, en concertation avec les unités de mise en œuvre du projet (UMOP) de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal, une réunion pour l’évaluation des progrès réalisés du projet. Appuyé par la banque mondiale et la CEDEAO, ce projet a pour objectif d’améliorer l’accès à l’électricité dans les zones desservis en électricité d’ici 2027.
Pape Tobbi Gueye directeur général de la senelec explique les progrès du projet. « Ceci est un projet sous régional un programme appelé BEST. Nous sommes dans une réunion d’évaluation pendant laquelle deux entreprises ont été choisi et les travaux ont démarrés. Dès demain, nous allons faire une visite de lancement officiel du projet. Il faut dire que des progrès ont été réalisés en ce sens et les entreprises qui doivent réaliser les travaux ont déjà été choisis », affirme-t-il poursuivant.
« En ce qui concerne les défis, la réalisation du projet dans les délais prévu reste le défi le plus important au vu des attentes des populations dans ces zones qui sont desservis en électricité. C’est pourquoi nous faisons tout pour accélérer le projet pour pouvoir lever toutes les difficultés. Le projet concerne ainsi six localités que sont Tambacounda, Kaolack et la zone du sud (Ziguinchor, Sedhiou, Kolda etc) pour 1041 localités et 70% des localités sont concentrés dans la zone sud. Le montant pour le financement du projet s’élève à 129 millions de dollars et nous pensons que d’ici 2027 il sera réalisé ».
Pour améliorer l’accès des populations à l’électricité la banque mondiale et la CEDEAO œuvrent pour une entame immédiate des travaux du projet. Ainsi, Elise Akitan représentante de la banque mondiale trouve que ce projet est très important du fait qu’il électrifie plus de 1000 localités surtout dans la zone sud du Sénégal. « Ce projet régional concerne plusieurs pays dont le Sénégal, la Côte-d’Ivoire, le Niger, la Mauritanie, le Mali et l’autorité de régulation du secteur de l’énergie basé au Ghana. Le financement de ce projet est d’environ 465 millions et pour le Sénégal, nous avons à peu près 130 millions de dollars pour couvrir les régions ciblées en électricité. L’objet de cette mission est de faire également une supervision du projet parce que nous avons déjà signé pour le compte du Sénégal les contrats pour les travaux. Maintenant, ce qu’il y’a lieu de faire, c’est de voir l’Etat d’avancement pour une accélération de la mise en œuvre. Nous attendons donc du gouvernement un décaissement rapide pour que les travaux puissent être réalisés et que nos frères et sœurs qui vivent dans ces localités puissent avoir accès à l’électricité d’ici 2027 » a-t-elle fait savoir.
Par Angèle FAYE
