Le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens a organisé ce jeudi 23 janvier 25 un atelier de diagnostic et de formulation de la lettre de politique sectorielle de développement. Durant cet atelier, la plateforme d’immatriculation des deux-roux a été lancée pour faciliter le système de transport du pays.
La création du ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens (MITTA) dans la nouvelle organisation gouvernementale témoigne de la volonté du président de la république et de son premier ministre de mettre en place, au bénéfice des sénégalais et sénégalaises, un système de développement des huit pôles économiques du pays, a indiqué le ministre des transports terrestres et aériens Yankhoba Diémé qui explique. « C’est dans ce cadre stratégique que l’atelier a pris toute sa dimension. Le diagnostic que nous venons de réaliser permet de mettre en lumière les défis institutionnels, réglementaires, techniques, organisationnels et financiers auxquels nous faisons face quand il s’agit de la mobilité urbaine, péri-urbaine mais aussi de la mise en œuvre de nos infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires » a affirmé le ministre qui trouve que les chiffres sont appréciables en moins de trois semaines. « Près de 18.000 demandeurs ont été enrôlés sur l’ensemble du territoire national en moins de trois semaines après le démarrage des opérations d’immatriculations des deux-roues. Les chiffres sont très appréciables et nous sommes à près de 18.000 demandeurs qui se sont présentés dans les services des mines. Ce nombre enregistré sur tout le territoire national, correspond de façon arithmétique, au total des cartes grises émises en 2024 » a-t- il fait savoir.
Selon M. Diémé, les régions de Ziguinchor et Kaolack ont enregistré le plus d’enrôlement, mis à part Dakar qui est hors classement. « J’ai été heureux de voir que les régions de Ziguinchor et Kaolack, où il y’a eu des manifestations, sont les deux régions qui viennent en tête pour tous critères confondus » s’est félicité le ministre qui conclut.
« Vu que les jeunes sont smart, le plateforme est gratuit et ils verront le tutoriel sur une vidéo pour leur indiquer comment y procéder à partir de leurs téléphones. Chaque jeune détenteur de diakarta, qui veut se rendre au service des transports, peut réserver la date gratuitement de façon digitale, parce que la jeunesse c’est le digital ».
Par Angèle FAYE