En tant qu’acteur de développement dans la commune de Malika, quel est votre point de vu par rapport à la violence fréquente dans cette zone ?
Il est vraiment difficile d’expliquer la situation des violences qui touchent la population de cette localité. Mais, selon moi, ceci n’est pas un problème que l’Etat doit coute que coute régler mais, un problème personnel, de famille et de voisinage. Il faudrait que ceux qui habitent dans ces quartiers trouvent des moyens pour discuter de la situation, chercher où se trouve le problème et pouvoir trouver des solutions en interpelant les délégués de quartiers car, si chaque quartier faisait des conseils, des réunions, les problèmes pourraient diminuer et faciliter la tâche à l’Etat.
Concernant le manque d’établissements dans la commune de Malika, pensez-vous que l’environnement fait partie de l’épanouissement d’une personne ?
Je pense que l’environnement fait partie de l’épanouissement d’une personne. Et pour cela, il faut faire des reboisements à commencer par la devanture des maisons puis dans les zones vides. Les élèves se sont plaints du manque d’établissement et ils me l’ont dit. En tant que président commission coopération du département de Keur Massar, nous avons un projet portant sur la construction d’un lycée. Et je trouve qu’il ne devrait pas poser problème car il y’a assez d’espace dans la commune de Malika. C’est maintenant dans ce cadre que nous interpelons l’Etat pour appuyer ce projet car le département a besoins non seulement d’école, mais d’hôpital car il est inadmissible de voir un si grand département qui manque d’infrastructures pour satisfaire la population qui y habite. Et nous espérons que cela se fasse dans de courts délais parce que les autorités y travaillent.
Qu’attendez-vous des nouvelles autorités ?
Nous attendons des nouvelles autorités des changements concernant notre département. Le premier ministre Ousmane Sonko l’a dit ressèment et selon lui, il est important d’aider les communes et nous avons fois en ses paroles. Mais concernant la ville, nous demandons à l’Etat qu’il fasse du département de Keur Massar une ville. Le budget ne suffit plus pour couvrir les besoins du département et c’est nous qui prenons les hôpitaux et les lycées en charge ainsi que les CEM. Il faut rappeler que le régime en place à une certaine considération pour Keur Massar c’est pour cela que nous espérons qu’ils réagissent et nous aident à améliorer les conditions de vie des populations de cette localité.
Par Angèle FAYE
