vendredi, janvier 31, 2025
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[Focus 2/2] Crise des médias : Les imprimeurs, victimes collatérales

Ils sont parfois oubliés parmi les acteurs qu’emploie le secteur des médias, notamment la presse écrite. Ils sont infographistes, machinistes et laborantins, artisans des journaux imprimés que l’on lit au petit matin en dégustant le café. Pourtant, la crise économique que traverse la presse sénégalaise ne les laisse pas de marbre. Quel est le processus de l’impression des journaux ? Comment passe-t-on de l’envoie des pages à l’impression des journaux ? Dans quelles conditions travaillent-ils ? L’équipe de l’imprimerie Africom a ouvert à Seneweb ses portes. Reportage…
 
En cette nuit de fraîcheur, il a fallu marcher le long d’une petite allée mal goudronnée et obscure par endroit, des coins bourrés de malfrats, nous dit-on. Il ne reste plus que de petits hangars, des tas de palettes et des véhicules à la manœuvre. Minuit est passé de quelques minutes, ce soir de fin novembre 2024, le fracas des machines bruyantes de l’imprimerie Africom étourdit non habitués à cet espace. Situé derrière le journal «Le Soleil» au cœur d’une petite forêt, ce lieu accueille une vingtaine  de journaux à imprimer tous les jours. Les agents, eux, travaillent dans l’ombre.
 
Lunettes bien vissées, regard attentionné et fixant l’ordinateur, Amar Diallo s’occupe méticuleusement de la correction des pages de journaux qu’il reçoit pour l’instant au compte-goutte. L’infographe n’a reçu que deux des 18 éditions en moyenne imprimées quotidiennement. Cette tâche intellectuelle commence à blanchir les cheveux de cet homme au teint clair. En effet, son rôle est d’apporter les dernières corrections de couleur et d’orthographe sur les différentes pages des quotidiens avant leurs passages au laboratoire. Pour ce travail qu’il juge fastidieux, il faut à peu près 30 à 45 minutes. « Je suis en quelque sorte le contact direct entre les rédactions et l’imprimerie. C’est un travail stressant et chaque jour est différent de l’autre. Puisque les journaux sont nombreux, il faut un traitement spécifique à chaque quotidien selon les corrections à faire, surtout quand il y a des articles reçus tardivement qui doivent être insérés dans le journal», explique celui qui boucle 17 ans d’expérience dans cette imprimerie.
Au même moment, au laboratoire, M. D (nom d’emprunt), de ses mains habiles et expertes, placent les papiers  sur des plaques aluminium offset qui permettent d’imprimer les textes et les photos sur le papier. Chaque plaque est assignée à une couleur et ne peut contenir que quatre (4) pages. « Je superpose les pages selon les codes couleurs (noir, bleu, rouge, jaune) », signale-t-il, occupé à la tâche. « Après cette étape, nous plaçons la plaque au niveau de l’«insoleuse» constituée de rayons UV, de minuteur et d’un système permettant de faire le vide autour de la plaque à insoler. C’est cette machine qui permet de reporter les motifs dessinés (textes et images) », ajoute notre interlocuteur.
 
Lorsque tout est prêt pour impression, les plaques sont placées dans la presse rotative. Les machines se mettent en place. L’impression lancée, le papier défile comme un long ruban à toute vitesse dans la presse rotative d’une machine qui fait environ 30 mètres de longueur. Sur le qui-vive, le machiniste Mamadou Diallo, dit Papis, visage dégoulinant de sueur, fait des allers retours pour s’assurer que les papiers sont bien enroulés. « Si je ne fais pas cette vérification, l’impression ne sera pas bonne et on sera obligé de reprendre. Et cela prend du temps », dit-il en criant presque pour se faire entendre dans cette pièce bourdonnante. Chaque couleur est imprimée une après l’autre des deux côtés du papier avant de circuler dans un séchoir qui permet de fixer l’encre sur le papier. C’est une lame insérée dans la machine qui est chargée de séparer les 8 ou 12 pages des journaux. Pour imprimer 1500 exemplaires, il faut à peu près maximum 20 minutes selon la vitesse de la machine. « Si la machine est de qualité avec un moteur neuf, on peut même imprimer 1500 exemplaires en 10 mn s’il n’y a aucun couac technique », explique Papis Diallo.
Impact de la crise que traverse la presse écrite
 
Cette imprimerie qui emploie une trentaine de professionnels selon Ousmane Sy, responsable de l’imprimerie Africom, n’est pas à l’abri de la crise économique que vivent les médias notamment la presse écrite. « Avant, certains quotidiens pouvaient imprimer jusqu’à 15000 voire 20 000 exemplaires par jour. Maintenant, le plus grand tirage que l’on fait est limité à 3000 exemplaires. Et il n’y a que deux ou trois journaux qui font ce tirage. Sinon, les autres journaux impriment entre 1500 et 2500 exemplaires », révèle M. Sy.
Une baisse du nombre de tirages qui affecte directement le chiffre d’affaires de l’entreprise et par ricochet, les employés.  « Nous sommes les travailleurs de l’ombre dans le secteur de la presse mais négligés. Nous travaillons dans la précarité et la crise économique qui secoue le monde des médias notamment la presse écrite n’arrange pas les choses », regrette un des employés de l’imprimerie.
Dans cet endroit rempli de rouleaux à papier, de machines, d’engrenages, d’encres, symbole de l’ancienne époque… Le gros du travail se fait entre 2h et 5h du matin. C’est durant cet intervalle que défile un maillon important de la chaîne que sont les distributeurs des différents journaux. En effet, chaque quotidien est représenté par son distributeur. Arona est le premier à superviser l’impression de son quotidien.  « Je suis chargé de superviser l’impression de mon journal en l’occurrence le quotidien Rewmi. Je suis également chargé de la vérification de la qualité du papier imprimé, du nombre d’exemplaires tirés et de distribuer les journaux aux revendeurs en fonction du quota de chacun », affirme le distributeur qui attache ses journaux dans sa moto.
 
Au fil des minutes, les représentants des quatre canards se présentent et un temps record, beaucoup de véhicules décorent la devanture de l’imprimerie. Les travailleurs, eux, défient les machines, dans cette atmosphère qui agresse l’ouïe au quotidien. Un travail épuisant avec d’innombrables efforts mais qui fait face à une crise. Laquelle provoquée par la numérisation, en vertigineuse avancée, risque de faire disparaître cette activité.   

Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

Urgent : accident à Tambacounda : un élève perd la vie

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Un grave accident s’est produit en debut de soirée sur la route nationale numéro 1, près du village de Talibadji, impliquant un véhicule transportant des élèves et professeurs du lycée de Kothiary. Le drame a causé un décès et plusieurs blessés

Alors qu’ils rentraient d’une compétition de génie en herbe, un véhicule transportant 7 élèves et 3 professeurs du lycée de Kothiary a fait un tonneau, causé par l’éclatement d’un pneu. L’accident est survenu aux environs de 19 heures.

Le bilan fait état de plusieurs blessés et d’un décès tragique. La victime, un élève en classe de seconde, n’a pas survécu à ses blessures.

Fatou Kiné Loum

Fraude, falsifications : La Bad sanctionne la Cstp de Mbaye Faye !

La Banque africaine de développement a exclu la Compagnie Sénégalaise de Travaux Publics pour une durée de 12 mois en raison d’une pratique frauduleuse. Ainsi,
pendant la période d’exclusion, l’entreprise ne sera pas autorisée à participer aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

En effet, la banque renseigne qu’une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption du Groupe de la Banque africaine de développement a révélé que la Compagnie Sénégalaise de Travaux Publics avait eu recours à une pratique frauduleuse. Ce, dans le cadre d’un appel d’offres pour la construction et l’équipements de bâtiments annexes, incluant un centre de données, des installations d’externalisation des processus d’affaires, un incubateur pour entreprises TIC, un centre de formation, un centre de recherche et un centre de production audiovisuelle et de contenu, ainsi que des bureaux administratifs. Ce projet faisait partie intégrante du Parc des technologies numériques au Sénégal.

La banque informe que l’enquête a établi que la Compagnie Sénégalaise de Travaux Publics avait soumis, dans le cadre de son offre, des certificats d’achèvement falsifiés pour des travaux qu’elle prétendait avoir réalisés, ce qui s’est avéré faux. Et donc, pendant la période d’exclusion, l’entreprise  ne sera pas autorisée à participer aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

Par ailleurs, durant la période d’exclusion, la Compagnie Sénégalaise de Travaux Publics sera tenue de coopérer avec le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption, ainsi qu’avec les autorités judiciaires et réglementaires des pays membres de la Banque africaine de développement dans le cadre de leurs fonctions d’enquête. À l’expiration de la période d’exclusion, la Compagnie Sénégalaise de Travaux Publics devra mettre en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la Banque, comme condition préalable à toute participation future à des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

Source: Igfm

Fatou Kiné Loum

Lutte : Modou Lô pose ses conditions pour un nouveau combat contre…

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Les deux protagonistes du combat royal de dimanche (24 novembre dernier) se sont retrouvés pour leur dernier face-à-face. Repris par le journal spécialisé Record, le roi des arènes, n’exclut pas d’affronter à nouveau Siteu. Le roc des Parcelles assainies pose toutefois une  condition. 
 
«[…]. Siteu était venu pour prendre la couronne. Il devait se comporter comme un guerrier. Personne ne doit l’encourager sur son attitude. Un remake contre Siteu ne sera possible que si on met une cage fermée», a-t-il lancé. 
 
Pour rappel, après un verdict litigieux, le camp du phénomène de Lansar avait introduit un recours. Celui-ci a été rejeté. 
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

Cour d’Appel de Dakar : pourquoi Anta Babacar Ngom est à la barre

Anta Babacar Ngom était à la barre de la Cour d’Appel de Dakar mardi dernier, le lendemain de son installation à l’Assemblée nationale en tant que députée de la 15e législature. Les Échos, qui a assisté à l’audience, évoque une affaire invraisemblable concernant la mise en hypothèque d’un immeuble à l’insu de sa propriétaire qui n’est autre que la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc). 
 
«À partir de faux documents, notamment une fausse procuration, un faux état financier etc., un immeuble appartenant à Anta Babacar Ngom a été mis en hypothèque au niveau de Orabank, par M. Samb, avec la complicité de T. Ndiaye, chef d’agence de Orabank Thiaroye et N. P. Dieng pour obtenir un prêt de 85 millions de francs», détaille le journal. 
 
La même source rappelle que l’affaire remonte à 2021. «Lorsqu’elle a appris à partir d’un document d’huissier qu’il y a eu un changement de propriété portant sur son immeuble R+5 sis aux Almadies, en bordure de mer, [la plaignante] est tombée des nues.»
 
Condamnés en première instance, les prévenus ont interjeté appel. Réitérant ses accusations, la candidate malheureuse à la Présidentielle du 24 mars dernier confie «qu’elle n’a jamais vendu son immeuble» et «n’a donné procuration à personne pour poser un quelconque acte sur cet immeuble». «M. Samb et Cie ont fait croire qu’il s’agit d’un immeuble simple, nu, alors qu’il s’agit d’un immeuble R+5», martèle Anta Babacar Ngom. 
 
Le Parquet a requis la confirmation de la première peine malgré les dénégations des mis en cause. Délibéré, le 21 janvier, conclut Les Échos. 
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

Falsification de certificats : La Compagnie sénégalaise de travaux publics exclue des projets de la Bad

Le 9 décembre 2024, le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a conclu un accord de règlement avec la Compagnie sénégalaise de travaux publics (Cstp), mettant fin aux procédures de sanctions engagées à l’encontre de l’entreprise pour pratiques frauduleuses. En vertu de cet accord, la Cstp, immatriculée au Sénégal, sera exclue des projets financés par la Banque pour une période de douze mois, à compter du 10 décembre 2024. L’information est donnée par la Bad, dans un communiqué publié sur son site officiel.

Que s’est-il passé ? Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Bad a révélé que la Cstp avait eu recours à des pratiques frauduleuses dans le cadre d’un appel d’offres pour la construction d’infrastructures liées au Parc des technologies numériques du Sénégal.
 
Selon la même source, le projet comprenait des bâtiments annexes tels qu’un centre de données, des installations pour l’externalisation des processus d’affaires, un incubateur pour entreprises TIC, un centre de formation, un centre de recherche, un centre de production audiovisuelle, ainsi que des bureaux administratifs.
 
L’enquête a démontré que l’entreprise avait soumis des certificats d’achèvement falsifiés pour des travaux prétendument réalisés, mais qui ne l’étaient pas. En conséquence, la Cstp est désormais exclue de toute participation aux projets financés par la Bad durant la période d’exclusion. 
 
Durant cette période, poursuit le communiqué, l’entreprise devra coopérer avec le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption, ainsi qu’avec les autorités judiciaires et réglementaires des pays membres de la Banque dans le cadre des enquêtes en cours. À l’issue de cette période, la CSTP devra mettre en place un programme de conformité à l’intégrité, conforme aux exigences de la BAD, avant de pouvoir participer de nouveau à des projets financés par la Banque.
 
A rappeler que le Parc des technologies numériques vise à faire du Sénégal un centre technologique de classe mondiale, attirant des investissements dans les secteurs des TIC et de l’externalisation des processus d’affaires. Ce projet ambitionne également de stimuler la création d’emplois dans l’économie numérique, tout en promouvant l’innovation et contribuant au développement socio-économique du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest.
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

SENEGAL-SOCIETE/ FATICK: la douane saisit du chanvre indien et des faux médicaments d’une contrevaleur de plus de 103 millions de FCFA

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La subdivision des Douanes du littoral sud, Direction Régionale des Unités maritimes a intercepté, entre fin novembre et début décembre, d’importantes quantités de chanvre indien et de faux médicaments pour une contrevaleur de 103 millions de francs CFA.

Les unités fluviomaritimes douanières ont effectué cette saisit par le biais de leurs opérations ciblées de lutte contre le trafic de produits prohibés en haute mer, a indiqué ce lundi l’agence de presse sénégalise (APS).

Les éléments de la douanes ont saisit 407 kg de chanvre indien et un lot de faux médicaments entre Niodior et Sendou.

Selon le communiqué reçu par l’ APS, la brigade fluviomaritime des douanes de Fimela a, d’abord, réalisé une saisie de dix colis de chanvre indien d’un poids total de 293 kg. 48 heures après, l’unité réalise une autre saisie portant sur 114 kg de chanvre indien. Les saisies ont  été effectuées sur des embarcations interceptées entre Niodior, Guéréo et Sendou.

Source: APS

Mort de Bassirou Diop, garde de Barth : Le corps à Dakar pour autopsie

Après la mort en détention de Bassirou Diop, garde du corps de Barthelemy Dias, sa dépouille est actuellement transférée à Dakar pour autopsie.

Suite au décès de Bassirou Diop, garde du corps de Barthelemy Dias, une autopsie a été ordonnée. La dépouille a été actuellement transférée l’hôpital Idrissa Pouye de  Grand Yoff, ex Cto, où se fera ladite autopsie.

De son côté, Me El Hadj Diouf, avocat des éléments de la sécurité de Barthélémy Dias parle de mauvais traitement. «Aujourd’hui je pense qu’on va faire l’autopsie, situer les responsabilités, mener une enquête exhaustive pour réellement sanctionner ceux qui sont fautifs et qui ont traité ces gardes du corps de Barthelemy Dias comme des animaux», a-t-il confié à la Rfm.

L’avocat déclare que certains détenus, qui font partie de la sécurité de Barthélémy Dias, sont eux aussi, en très mauvaise forme : «Il y a d’autres prévenus aujourd’hui  qui sont extrêmement fatigués et ils me disent qu’ils ne reçoivent que des piqûres. On ne les amène pas à l’hôpital», dit-il.

Source: Igfm

Fatou Kiné Loum

Dieynaba Sangharé Ndiaye sera jugée début 2025

Dieynaba Sangharé Ndiaye, l’ex-épouse du docteur Alioune Badara Mbacké vient de bénéficier d’une mise en liberté provisoire. Elle a comparu, ce matin, devant la barre de la Cour d’appel de Dakar. 
 
Mais son  procès est renvoyé au 6 janvier 2025, au motif que la partie civile, qui est en détention à Matam, n’a pas été extraite. 
 
Toutefois, son pool d’avocats a formulé à la barre une demande de mise en liberté provisoire, en présentant au juge un fichier médical qui semble incompatible avec la détention. Selon Me Mame Coumba Kane, la prévenue souffre d’une pathologie sévère de type 1. Elle a été consultée à l’hôpital  Abass Ndao. Le médecin consultant a dit que son état de santé n’est pas compatible avec la prison. Maitre Kane a rappelé que Dieynaba Sangharé Ndiaye est victime de violence conjugale. Pour des raisons humanitaires, elle a sollicité la libération de sa cliente. Sa plaidoirie a été soutenue par son confrère Takha Cissé qui a brandi le rapport médical. Maitre Abdou Dieng révèle que la dame est depuis 15 jours internée à l’hôpital Abass Ndao et qu’une urgence a été signalée par l’Administration pénitentiaire. « Pour des raisons humanitaires, permettez à cette dame de survivre », a plaidé Me Dieng.  
 
Mais la représentante du ministère public s’est opposée à la demande de liberté provisoire. D’après la parquetière, il ne résulte pas du rapport médical que la santé de la dame n’est pas compatible avec la prison. Pour elle, Dieynaba ne présente aucune garantie de représentation en justice. Elle a ainsi requis le rejet de la mise en liberté provisoire. 
 
Cependant, en rendant sa décision, la cour s’est prononcée en faveur de la prévenue, en la remettant en liberté. 
 
Rappelons que Dieynaba Sangharé Ndiaye a été condamné en première instance par le tribunal de Pékine-Guédiawaye à trois mois ferme pour collecte de données à caractère pornographique au préjudice de son ex-mari Alioune Badara Mbacké. Lequel est condamné à 45 jours d’emprisonnement pour coups et blessures volontaires. 
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

Affaire Samuel Sarr : le juge pose un acte décisif, les avocats de l’ancien ministre manœuvrent

Le juge du deuxième cabinet, chargé du dossier, a demandé à un expert-comptable de procéder à une analyse technique et financière de tous les documents relatifs à l’affaire Samuel Sarr. Ce dernier, ex-directeur général de West african energy (Wae), est sous mandat de dépôt pour abus de biens sociaux portant sur 8 milliards de francs Cfa. Il a été envoyé en prison à la suite d’une plainte de Moustapha Ndiaye, actionnaire dans Wae.

D’après L’Observateur, qui donne l’information dans son édition de ce lundi 9 décembre, l’expert-comptable dispose de 30 jours pour déposer son rapport. «Il aura accès aux documents nécessaires à l’exécution de sa mission : les états financiers, les relevés bancaires, les contrats, les rapports d’audit, énumère le journal. Pour mener à bien son travail, l’expert a perçu une provision de 20 millions de francs Cfa qui seront pris en charge par la partie civile.»

Cette expertise- la troisième du genre dans cette affaire- s’annonce décisive. Elle viendra confirmer à infirmer les conclusions des deux premières initiées par les deux parties. «L’on se rappelle que dans le bureau du magistrat instructeur, Samuel Sarr avait fait une déclaration pour contester les faits qui lui sont reprochés. Il avait soutenu qu’une contre-expertise avait rejeté les conclusions du cabinet Mazars [qui auraient pointé des irrégularités dans sa gestion de Wae, prétexte de la plainte] et demandé une troisième pour les départager», rappelle L’Observateur.

Le juge du deuxième est allé dans son sens, même si cela ne signifie pas qu’il l’innocente.

En attendant le rapport de l’expert-comptable, les avocats de Samuel Sarr introduisent ce lundi une demande de liberté provisoire, selon le journal du Groupe futurs médias. Ils souhaitent que leur client «puisse bénéficier des mêmes conditions de défense que ses accusateurs», référence à la plainte de l’ancien ministre contre Moustapha Ndiaye pour usurpation de fonction.

 

Source: Seneweb

Fatou Kiné Loum