You are currently viewing EDUCATION : Lancement du programme de recherche de l’association des historiens du Sénégal (AHS), les acteurs invitent les autorités à financer la recherche en histoire.

EDUCATION : Lancement du programme de recherche de l’association des historiens du Sénégal (AHS), les acteurs invitent les autorités à financer la recherche en histoire.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

L’association des historiens du Sénégal a organisé hier, un panel portant sur la citoyenneté, l’histoire et le développement au XXIème siècle. Cette journée s’inscrit dans un contexte d’innovation dans l’enseignement de l’histoire au Sénégal suivant l’agenda de transformation mis en place par les nouvelles autorités.

L’ AHS a pour objectif principal de contribuer au développement des sciences historiques au Sénégal pour promouvoir l’histoire africaine comme moyen de de libération politique, économique et sociale. C’est dans ce contexte que Mouhamadou Moustapha Sow président de l’association des historiens du Sénégal revient sur l’objectif de la journée. «  L’association des historiens du Sénégal a été remise en marche depuis août 2024 et notre objectif est de contribuer à la connaissance et à la diffusion de l’histoire à travers différents programmes de recherche et des manuelles auprès de la société. L’activité d’aujourd’hui est notre première pour le lancement du programme annuel de notre association. A travers cette journée, nous voulons apporter notre contribution à l’agenda de transformation du Sénégal mise en place par les nouvelles autorités par exemple, la commémoration de Thiaroye. C’est dans cette dynamique que nous voulons réfléchir sur ces questions en faisant des propositions de solution pour voir comment revoir le programme d’histoire qui est enseigné aux élèves surtout dans les lycées et les collèges », a-t- il informé.

Il ajoute. « Nous avons pensé contextualiser l’enseignement actuel de l’histoire car il y’a une crise identitaire que nos différents pays connaissent et que l’on connait à l’échelle du monde. De notre point de vu, tout cela repose sur une ignorance du passé dans nos sociétés. Au Sénégal en particulier, nous pensons que les programmes d’histoire qui y sont enseigné ne sont pas véritable, ne répondent pas aux préoccupations des citoyens que nous sommes. Ils ont été mises en place depuis très longtemps et, il y’a eu plusieurs réformes mais, nous pensons qu’il était important d’engager une réflexion autour de ces programmes d’histoire  pour répondre à ce que l’on considère comme étant une crise de la citoyenneté au Sénégal et en Afrique » a-t- il laissé entendre avant de terminer par lancer un appel aux nouvelles autorités en ce qui concerne les financements pour les sciences humaines et sociales.

À lire aussi :  Italie : un Sénégalais arrêté pour le meurtre de sa voisine de 78 ans, tuée de 29 coups de couteau

« Je lance vraiment un appel aux autorités pour prêter beaucoup plus d’attention au financement de la recherche en histoire et surtout de la recherche dans les sciences humaines et sociales qui sont traité en parents pauvres dans le financement de l’enseignement supérieure, de la recherche et de l’innovation au Sénégal. La plupart des projets qui sont mis en compétition sont les sciences exacts qui sont généralement les sciences de l’ingénieur ou environnementales et ils sont mis en avant dans les financements. Il est très rare de voir des projets en science humaines et sociales qui sont financés et c’est pour cette raison que j’invite les autorités de faire un plan marshal pour le financement de ces sciences car on ne peut pas créer ce déséquilibre tant pour les sciences humaines que pour les lettres ».

Par Angèle FAYE

Laisser un commentaire