Le premier ministre Ousmane Sonko, a officiellement lancé la 4e édition du forum de la PME-PMI. Il s’agit selon lui, d’un rendez-vous stratégique pour le secteur privé national avec pour objectif de faire passer les crédits alloués aux PME-PMI de 600 milliards en 2021 à 3000 milliards de frs CFA d’ici 2028. Dès avril 2025, un pacte de financement de 1000 milliards de frs CFA sera signé avec les partenaires, garantissant un soutien effectif au secteur privé. « Nous sommes en train de mettre en œuvre une stratégie nationale de promotion et de regroupement des PME-PMI qui servira de cadre d’intervention harmonisé des secteurs d’activités et d’encadrement et qui facilitera l’accès au financement et au vaccin. Les réformes nécessaires seront engagés pour améliorer la gouvernance du secteur, rendre accessibles les facteurs de productions, mettre en place des mesures d’incitation fiscales en vue de favoriser le développement de nos entreprises. Nous nous engageons pour la mise en œuvre d’accélérer le programme de financement massif sécurisé des PME-PMI. Je me réjouis de la signature de ce programme du pacte de financement de 1000 milliards destiné à financer les PME-PMI pour cette année 2025 », s’est réjoui le chef du gouvernement.
Cet événement s’inscrit dans l’agenda national de transformation à l’horizon 2050 et se positionne comme un levier clé pour l’indépendance économique du pays. Il faut noter en ce sens que le thème de cette édition, « PME et innovation, levier de souveraineté », reflète la volonté du gouvernement de miser sur la compétitivité des entreprises locales. Le premier ministre a insisté sur la nécessité d’investir dans la recherche et le développement, afin de stimuler l’innovation technologique et valoriser les produits Made in Sénégal. C’est dans ce sens que le premier ministre a dénoncé les méthodes qui ont longtemps fragilisé l’économie nationale. « Nous combattrons et mettrons fin aux pratiques que nous avons trouvées dans ce pays, où une partie du secteur privé s’enrichissait grâce à des surfacturations sur des marchés attribués sans transparence, en entreprenant des relations privilégiées avec les pouvoirs publics. Cette époque est révolue », a-t- il affirmé concluant. « Désormais, la compétition sera basée sur le mérite, l’innovation et la rigueur ».