Enda ECOPOP a organisé ce jeudi 27 février 2025 , un atelier de plaidoyer pour des politiques publiques favorables à une meilleure RSE et gouvernance territoriale inclusive. Ce, pour un projet qui accompagne 6 communes sénégalaises dans les régions de Kolda, Kédougou et Tambacounda.
En partenariat avec la fondation Hewlett, Enda ECOPOP met en œuvre depuis deux ans le projet REGARD-Sénégal, qui vise à améliorer la gouvernance inclusive territoriale durable en s’appuyant sur le processus de participation et engagement citoyen. C’est cette dynamique qu’Arona Bâ directeur des collectivités territoriales explique l’importance de cet atelier. « Cette rencontre est à l’initiative de enda ecopop pour parler du projet de capitalisation mis en œuvre dans le sud-est du pays pendant deux ans au profil des 6 communes dans les régions de Kédougou, Kolda et Tambacounda. Le projet vise une responsabilité RSE et une gouvernance locale sensible aux droits des femmes, des jeunes et des personnes handicapées, et tout ceci pour contribuer à la réalisation d’un développement durable endogène. Il y’a également un alignement avec les nouvelles orientations de l’agenda de transformation systémique de l’Etat. C’est dans cette dynamique que je voudrais féliciter les parties prenantes qui ont été dans cette initiative dont les communes, mais surtout la mobilisation des organisations de femmes et de jeunes qui ont permis d’adresser un certain nombre de problématiques qui revient sur le capital humain et naturel et un peu sur un certain nombre de dispositifs législatifs réglementaires qui encadre tout ce qui est financement des collectivités territoriales d’où le but de la RSE. Nous estimons que la capitalisation de ce projet mis en œuvre avec Eden Ecopop au bénéfice des communes du sud-est du pays devrait nous permettre d’avoir un retour d’expérience assez intéressant et que nous pourrons capitaliser dans le processus d’échange qui est en cours présentement au ministère et qui prépare la grande réforme de la décentralisation », a-t- il indiqué ajoutant.
« En perspective nous avons pris des engagements dans le cadre de la vulgarisation du budget participatif, dans le cadre de l’accompagnement que nous faisons en direction des collectivités locales pour une meilleure performance. Nous voulons également aller au-delà des six communes de la première phase du projet pour permettre à la zone d’avoir plus d’impact avec des mécanismes adaptées dans le cadre du projet qui grandi au quotidien. L’autre chose que nous espérons avoir c’est la prise de conscience que les communautés à la base ont aujourd’hui de pouvoir elles même, avec l’accompagnement de l’Etat et de l’Enda Ecopop, d’aller plus loin dans la prise en compte de leur destiné car ce dernier est fondamental ».
Bachir Kanouté président du conseil d’administration de Enda ecopop explique l’importance de cette rencontre qui, selon lui, permet de parler de l’importance d’impliquer ces communautés visées pour qu’ils puissent diagnostiquer leur territoire, identifier les besoins et les priorités. « Notre objectif est que les communautés concernées par ce projet puissent bénéficier du budget et être prises en charge. Nous sommes dans un contexte de trois régions qui sont immensément riches du point de vue du potentiel, des capitaux et de tout ce qu’il y’a comme ressources naturelles mais qui, paradoxalement, sont très pauvres du point de vu des ressources humaines. Donc, l’enjeu du programme c’était de connecter ces deux-là pour que les communautés, les élus et l’administration mais aussi, que les entreprises du secteur privé qui font de l’exploitation puissent discuter ensemble et qu’ils puissent assurer une prise en charge pour que ces droits économiques sociaux et culturels des communautés qui y vivent puissent être prises en compte » a indiqué M. Kanouté.
