Dans le cadre de la célébration de ses 10 ans d’existence, In Touch a organisé ce mercredi 12 février 25 un panel en présence de ses partenaires et représentants de l’Etat. Ce dixième anniversaire représente la réussite sur les solutions de paiement conçues pour soutenir les petites et les grandes entreprises, mais également les agences gouvernementales à travers le continent africain.
In Touch a pour objectif d’investir dans la recherche et le développement pour rester à la pointe de l’innovation et répondre aux défis émergeants du secteur. C’est dans ce cadre que Mr Omar Cissé, directeur fondateur de l’entreprise, revient sur leurs missions. « In touch a été lancé depuis le Sénégal en 2014 et au début nous servions les marchands pour les aider à faire des dépôts et des retraits. Nous sommes devenus aujourd’hui le partenaire de plus de 4000 entreprises que nous aidons à collecter des paiements dans 26 pays d’Afrique. Nous sommes également partenaire de quelques 60 000 marchands avec qui nous travaillons aussi pour les aider à digitaliser les paiements. Nous mettons à la disposition de nos entreprises ces différents points afin que toute la complexité du paiement puisse être simplifiée par la solution que nous mettons en place. Nous avons un réseau cash et sommes intégré à toutes les solutions de transfert d’argent qui existe sur le marché et tout cela, pour faire en sorte que la transaction puisse être facilitée pour nos clients », a-t- il expliqué et d’ajouter.
« Notre mission principale est de bâtir une entreprise panafricaine qui permettrait à nos partenaires de collecter des paiements dans les 54 pays de l’Afrique. Nous en sommes à 26 aujourd’hui et nous espérons que d’ici 2030 nous couvrirons ces 54 pays. Pour ceux qui ont vu in touch naitre avec 4 personnes et aujourd’hui compter 500 en termes d’employés, nous avons montré que l’investissement dans les startups est quelque chose qui peut être rentable. Mais il faut dire que nous sommes passés par des pertes importantes mensuelles et annuelles à une rentabilité qui se chiffre à des millions d’euros et cela montre que ce parcours est difficile mais faisable. Mais pour que cela puisse se faire, nous avons besoins de plus d’investissements locaux et sur ce point, nous avons eu la chance de bénéficier de ce financement. Nous pensons vraiment qu’il est temps que nos investisseurs locaux mettent beaucoup d’argent dans les immeubles pour aider les startups, les entreprises comme nous afin que nous puissions créer un écosystème fort avec des entreprises qui vont tirer le développement sur le long terme », a affirmé le directeur avant de finir par inviter tous les startups à tendre vers cette digitalisation des finances à travers l’intelligence artificielle.
« Ma conviction personnelle est que rien ne se fait en un jour. Et ce qui me rassure est que les autorités acceptent d’assumer le fait de se projeter jusqu’en 2050. C’est un choix très important car un pays ne se construit pas en un jour. Il est vrai que tout le monde est pressé de voir les résultats mais il faut surtout travailler à avoir des fondements solides pour que nous puissions nous reposer dessus et nous développer sur le long terme. Par rapport à l’intelligence artificielle, beaucoup vont être surpris par l’avènement de ce dernier et on le voit au quotidien. Et c’est en ce sens que nous encourageons les startups à mettre en place des solutions pour que les solutions de l’intelligence artificielle touche à une transformation de notre culture locale ».