Quand la politique dicte sa loi, l’économie est souvent au ralenti. Toute une journée pour un procès, finalement il n’a fallu que d’un tour d’horloge pour renvoyer les festivités. L’on se pose la question de savoir si l’honneur de Mame Mbaye Niang et les sorties du leader de Pastef coûtent-ils chers au contribuable sénégalais ?
En tout cas, nombreux sont les citoyens qui n’ont pas pu effectuer leur déplacement ce 17 avril 2023. Pour cause, des Bus Dakar Dem Dikk sont à l’arrêt. Certaines entreprises inquiètes de ne pas pouvoir livrer leur produit à temps, l’arrêté du gouverneur de Dakar interdisant la circulation des motos de 06h du matin à 00h est passée par là.
Les transports en commun roulent à vitesse réduite, les usagers sont restés à la maison par peur qu’il y ait des séries de manifestations dans la capitale sénégalaise.
La situation est devenue plus inquiétante du moment ou le « goorgolou sénégalais » peine lui à trouver de quoi nourrir sa famille. Des marchés, des banques, des grandes surfaces fermés. Ainsi, déclare-ton la journée du 17 avril, morte !
Doit-on alors continuer de vivre dans de telles situations en cas de tensions ?
Si la politique est l’art de bien gérer la cité, elle doit néanmoins se faire dans les règles de l’art. Des dispositions doivent être prises dans toutes circonstances. En lieu et place de ralentir, il faut accélérer la cadence pour faire du Sénégal une des économies les plus fortes en Afrique et dans le monde.