En cette veille de fête, les marchés sont pris d’assaut par les vendeurs de poulets qui occupent plusieurs espaces dans le but d’accrocher de potentiels acheteurs. Ils se sont installés parfois à des endroits stratégiques non loin des vendeurs de légumes pour attirer d’avantage l’attention de la clientèle.
« Le prix de vente d’un poulet est passé aujourd’hui de 2500 à 5000 francs CFA aujourd’hui. C’est trop cher ! mais on n’a pas le choix, on va essayer de faire avec », a déclaré Adja Ndoye, une jeune femme rencontrée au marché Tilène où elle est venue se procurer des poulets pour la célébration de la fête de l’Aïd-el-fitr (korité).
Assis à même le sol Cheikh Bèye, vendeur de poulets soutient que le marché Tilène n’a pas encore enregistré « une grande affluence » en cette veille de Korité ». « Ce n’est pas encore la grande affluence des clients. Ils continuent de venir au compte-goutte », a-t-il souligné, indiquant que les prix du poulet varient entre 3000 et 7500 FCFA en fonction de la qualité, de la race et du poids.
Le vendeur âgé d’une soixantaine d’années dit espérer « une arrivée massive de la clientèle » dans les prochaines heures, dans la soirée de jeudi jusqu’au petit matin du vendredi .
Selon Pape Faye, une jeune commerçant, la cherté des prix du poulet notée cette année n’est pas liée à la maladie qui décime en ce moment la volaille.
« La cherté du poulet est causée par le manque d’aliments et de poussins. Un problème survenu sur le marché du secteur avicole bien avant l’arrivée de la grippe aviaire qui décime les poules dans les poulaillers », a expliqué M. Faye trouvé en plein marchandage avec une de ses clientes.
Le jeune commerçant a signalé que « certains clients viennent et repartent sans acheter sous prétexte que les prix sont chers ».
Avec APS