Ce week-end, Ousmane Sonko a effectué son Nemekou Tour dans la région de Thiès et a visité plusieurs localités. Un Nemekou Tour rythmé, puisque le leader de Pastef, suivi par un dispositif énorme des forces de l’ordre, a essuyé des tirs de grenades lacrymogènes.
Mais dans le département de Tivaouane, puis à Paùbal, Ousmane Sonko a lancé des propos qui ont ensuite fait réagir sur les réseaux sociaux. En effet, le leader de Pastef a appelé à la résistance et surtout à la confrontation avec les gendarmes.
« Là où je passe, avant même que je ne fasse mes Salamalecs, j’entends chanter ‘Booko laalé’. Je ne voudrai pas que cela soit qu’une simple chanson, mais un acte. Vous voyez leurs cars de gendarmes, ils ne peuvent arrêter que 5 personnes, mais si vous êtes mille, ils ne peuvent pas faire face à vous », a indiqué Ousmane Sonko.
Ensuite, à Pambal, Sonko a appelé à la « résistance. Il faut se tenir prêt, le combat c’est à Dakar. Il nous reste 10 mois pour commencer notre Révolution qui partira du Sénégal pour servir de référence à tous les pays africains. Sachez que ces 10 mois qui nous restent seront des moments de résistance. Alors préparez-vous à résister. La jeunesse doit être au rendez-vous. Les vieux tiennent déjà leur chapelet. Ces 10 prochains mois vont déterminer votre avenir pour les prochains 150 ans. Etes-vous d’accord que Macky Sall et ses forces de l’ordre annihilent cette révolution ? Il faut se ceindre les reins pour faire face… », a-t-il lancé.
Des déclarations bien accueillies par certains de ses militants, mais qui ont fait réagir ses détracteurs. Pour ces derniers, ce discours peut amener à la violence, surtout qu’il est prévu deux procès de Sonko en ce mois de mai.