Lors des violentes manifestations du 1er juin, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a été la cible des manifestants. Ces derniers ont saccagé plusieurs facultés notamment la Faculté des lettres et Sciences humains et de Médecines avant d’y mettre le feu.
« Suite aux violentes manifestations qui ont eu lieu le 1er juin 2023 à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, des actes de vandalisme et de saccage ont été perpétrés sur une partie des archives, cibles privilégiées des assaillants, au niveau des Facultés de Lettres et Sciences Humaines (HLSH) et de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie (FMPO) », peut-on lire dans un communiqué émanant des services de communication de l’Ucad.
Le Rectorat tient à rassurer l’opinion nationale et internationale en réaffirmant la capacité de l’Université à accomplir son mandat et ses fonctions qui, au demeurant, « restent intacts ». Il informe que : « Les documents qui portent sur les droits et devoirs de l’UCAD notamment en matière de délivrance de diplômes, d’attestations, d’authentifications et d’équivalences existent encore ».
Concernant les archives de la FLSH, souligne la note, « Il est à noter que : seul le dépôt annexe a été touché par un incendie volontaire ayant affecté environ vingt mille (20.000) dossiers d’étudiants ». Cependant, se réjouit le Rectorat « les métadonnées sont conservées dans une base de données Access, ce qui constitue une mémoire virtuelle de l’ensemble des dossiers ». Mieux, les procès-verbaux des examens n’ont pas été affectés par le sinistre. Par conséquent, rassure l’autorité universitaire, « les informations pédagogiques restent donc intactes pour tous les étudiants de la FLSH depuis 1957. Elles sont conservées en lieu sûr », rapporte PressAfrik.