Une sorte d’embargo qui a fini d’irriter les habitants de cette partie du pays. Le Collectif des cadres casamançais, dirigé par l’entrepreneur et architecte Pierre Goudiaby Atépa a parlé de mesures extrêmes pour une situation moins grave que celle vécue aux dures heures de la rébellion.
«Depuis quelques jours, à l’exception de l’avion (encore que…) aller en Casamance ou en venir pose problème du fait de certaines décisions administratives très surprenantes (COSAMA, DDD, Gouverneur de Ziguinchor) liées toutes, nous-dit-on) à la sécurité.
Le CCC est d’avis que ces mesures sécuritaires ne correspondent pas du tout à la réalité et rappelle que durant les moments forts du conflit en Casamance.
Qui « condamne avec fermeté ces mesures restrictives constatées sur le transport et qui ne correspondent pas à la réalité du terrain. Ces mesures ont occasionné des frustrations au niveau des populations qui s’interrogent – et nous avec elles – sur la compréhension, par certaines autorités, des conséquences des frustrations enregistrées auparavant à tous les niveaux et ayant occasionné la crise de 1982. Le CCC réaffirme enfin sa volonté de travailler pour la paix et le développement de la Casamance ». (Pressafrik)