vendredi, janvier 31, 2025
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Décès de Moustapha Bâ : Amadou Bâ, très ému, suspend sa campagne

Mamadou Moustapha Bâ, l’ancien ministre des Finances (Sous Macky Sall), n’est plus. Le défunt était très proche de Amadou Bâ, qui lui a rendu un hommage émouvant ce lundi.

Source : Igfm

Fatou Kiné Loum

Affaire Onas : une audition de Cheikh Dièye est possible, la balle dans le camp du…

Dans le cadre de l’enquête sur les marchés de l’Onas, Thierno Alassane Sall et Cheikh Dieng ont été entendus par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Le premier est l’auteur de la plainte contre X qui a déclenché la procédure. Le second était le directeur général de l’entreprise, limogé après l’éclatement des suspicions de corruption et de surfacturations sur le marché de curage des canaux à Dakar et dans les autres régions. Sall a confirmé sa plainte tandis que Dieng, reparti libre de la Section de recherches, a déclaré avoir apporté les preuves qu’il est blanc comme neige dans cette affaire.

Aussitôt après ces deux auditions, les regards se sont tournés vers Cheikh Tidiane Dièye, qui assure la tutelle de l’Onas en tant que ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Celui qui avait laissé entendre que le directeur de l’Onas limogé était coupable, notamment de choix douteux dans l’exécution du marché en question.

Cheikh Tidiane Dièye peut bel et bien être entendu. Il y a deux voies selon le juriste Ibrahima Ndiaye, interrogé par Source A : soit le Garde des Sceaux donne son aval soit son collègue démissionne. «Si le ministre de la Justice le veut, il donne autorisation au procureur de la République pour entendre Cheikh Tidiane Dièye», renseigne le spécialiste. Qui s’empresse d’ajouter que s’il doit être jugé, le ministre de l’Hydraulique est passible de la Haute Cour de justice.

Selon Ibrahima Ndiaye, Cheikh Tidiane Dièye peut «mettre tout le monde à l’aise» en démissionnant. «C’est comme ça que ça se passe dans des pays démocratiques, appuie le spécialiste de Source A. Quand vous êtes cité, à tort ou à raison, dans un scandale comme celui de l’Onas, vois allez voir le président de la République ou son Premier ministre pour leur dire : ‘le temps d’éclaircir cette situation, je voudrais être libéré de mes charges ministérielles’.»

Source: Seneweb

Fatou Kiné Loum

Cofina : le chargé du recouvrement détourne 5 millions de francs Cfa et les dépense en…

Le nommé Madiap Sarr a été condamné à deux mois de prison ferme, ce mercredi 16 octobre. Ce jeune homme de 28 ans a été reconnu coupable d’abus de confiance par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Sa peine est assortie du versement de 4 millions de francs Cfa à la partie civile pour toutes causes et préjudices confondues.

Cofina était la plaignante. Madiap Sarr occupait le poste de chargé du recouvrement dans cette institution financière spécialisée dans la méso-finance. Sa mission était de collecter les fonds dus à l’entreprise et les verser dans ses caisses.

Lors d’un audit interne, un trou de 5 millions 225 mille francs Cfa apparaît dans les comptes. Devant les difficultés de Sarr à justifier l’anomalie, Cofina porte plainte contre lui pour abus de confiance. Il apparaîtra que le chargé du recouvrement a détourné le montant en cause pour jouer au Parifoot. Et malheureusement pour lui, il a tout perdu.

Devant le tribunal des flagrants délits, Madiap Sarr «a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés avant de faire son mea-culpa», rapporte L’Observateur, qui a assisté à l’audience. Le journal informe que la famille du mis en cause a déjà versé à la banque 2 millions 250 mille francs Cfa en guise de réparation partielle du préjudice. Elle devra trouver 4 millions supplémentaires pour permettre à Sarr de faire face à la sanction pécuniaire du tribunal qui, en sus, l’a envoyé en prison pour deux mois.

Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

Malawi – Sénégal : Pape Thiaw opère 5 changements, voici la compo officielle des Lions

Après une victoire 4-0 il y a quelques jours à Dakar, le Sénégal retrouve le Malawi pour le match retour, à Lilongwe. Une rencontre importante puisqu’en cas de succès ce mardi, l’équipe nationale du Sénégal sera qualifiée pour la CAN 2025 au Maroc.
 
Pour ce match, le sélectionneur intérimaire, Pape Thiaw, a opéré 5 changements par rapport à l’équipe qui s’est imposée vendredi face au Malawi. Seny Dieng reste dans les cages, alors que Kalidou Koulibaly et Moussa Niakhaté forment encore la charnière centrale. C’est sur les couloirs qu’il y a du changement puisque El Hadji Malick Diouf remplace Ismail Jakobs, libéré à cause d’une blessure. A droite, Formose Mendy garde sa place. 
 
Au milieu, le double pivot Lamine Camara – Pape Guéye a été changé par la paire Habib Diarra – Idrissa Gana Guéye. Pape Matar Sarr devrait être devant eux. En attaque, Boulaye Dia remplace Ismaila Sarr. Sadio Mané et Nicolas Jackson sont reconduits. 
 
Onze du Sénégal : Sény Dieng – Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté, El Hadji Malick Diouf,Formose Mendy -Habib Diarra, Idrissa Gueye – Sadio Mané, Pape Matar Sarr, Nicolas Jackson,  Boulaye Dia
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

“Sénégal 2050” : un économiste décèle plusieurs failles

Le projet enfin dévoilé. Dans le nouveau référentiel de la politique, économique et sociale, présenté ce lundi au CICAD, les nouvelles autorités ambitionnent de “relever le défi de la transformation systémique du Sénégal à l’horizon 2050”. Interrogé par L’Observateur, l’économiste Thierno Thioune décèle plusieurs failles.

Déjà, relève l’interlocuteur du journal du Groupe futurs médias, “ce qui n’a pas été dit, c’est que lorsque la croissance projetée sera atteinte, il faut voir comment partager ces flux de croissance.” Il explique : “La richesse qui va être créée à partir de la stratégie nationale, on ne dit comment ça va être partagé équitablement.”

Le spécialiste d’ajouter : “On a parlé de valeurs, mais la culture de la paix et de la stabilité, il faudra aussi que le document revienne sur ça parce que ce sont des conditions essentielles au développement.” “Il faudra également à partir du grand projet, des plans quinquennaux déclinés avec des plans prioritaires, des projets de réformes surtout institutionnelles dans le cadre de la CNRI, des réformes sur la réglementation, sur le climat des affaires, le financement de l’économie, le développement durable”, suggère-t-il avant de poursuivre : ”

“C’est beaucoup plus englobant que l’environnement numérique. C’est vrai qu’on nous dit que le secteur privé national doit venir travailler, mais comment stimuler l’investissement par le secteur privé ? On parle d’investissement, mais les investissements ont été inefficaces jusqu’ici. ll faut changer la réglementation du travail, renforcer la convention État-employeurs.”

“On a dit [qu’] il faut qu’on augmente la compétitivité, mais avant cela, il faut augmenter les niveaux de productivité. [Or], il faut [qu’on sache] comment aller vers la normalisation du secteur informel, défend-il. Il faut des actions en faveur du commerce, de l’artisanat, du micro-tourisme, et du transport. Il y a des secteurs capables d’élargir la base productive.” L’économiste préconise en ce sens “la [mise] en place [d’] une commission pour identifier de nouvelles activités de promotion des secteurs porteurs”. Il conclut : “Ils ont parlé d’équité sans nous dire les mécanismes par lesquels ils vont réduire l’inégalité.”

Source: Seneweb

Fatou Kiné Loum

Dakar : 269 individus interpellés dans une vaste opération de lutte contre la délinquance

Dans un effort sans précédent pour combattre la criminalité à Dakar, une opération nocturne orchestrée durant le week-end du 12 au 13 octobre a abouti à l’arrestation de 269 individus soupçonnés d’infractions variées, allant de l’homicide à la possession de substances illégales. Le commissaire Mamadou Tendeng, récemment affecté au commissariat central, a dirigé cette initiative en mobilisant une équipe de 252 agents et 39 véhicules en collaboration avec ses homologues de Guédiawaye et de Rufisque.

Les résultats de cette vaste opération sont révélateurs : parmi les arrestations, 181 noctambules ont été contrôlés pour des vérifications d’identité, et 55 personnes ont été arrêtées pour ivresse sur la voie publique. De plus, trois individus ont été placés en détention pour homicide involontaire, dont deux à la suite d’accidents de circulation.

La police a également intercepté deux trafiquants de drogues, ainsi que d’autres individus pour détention de cannabis. Des interpellations pour vol ont concerné sept suspects, tandis qu’un homme a été arrêté pour tentative de vol. Deux travailleuses du sexe ont été prises en charge pour racolage, et deux hommes ont été arrêtés pour des agressions physiques, ainsi qu’un autre pour détention d’armes blanches. Enfin, huit personnes ont été retenues pour des investigations supplémentaires.

En parallèle, les agents ont saisi 48 documents liés à la conduite de véhicules et immobilisé plusieurs motos, accentuant ainsi l’effort de la police pour renforcer la sécurité publique dans la capitale.

Source: Igfm

Fatou Kiné Loum

Fatick : des élèves exclues d’un collège catholique pour port du voile

L’incident fait déjà grand bruit. Ce lundi, plusieurs élèves du collège catholique du Sine, situé à Fatick, se sont vu refuser l’accès à leur établissement. Leurs parents, cités par le quotidien Bès Bi, accusent le principal de l’école d’avoir ignoré l’arrêté publié par le ministère de l’Éducation nationale.

Cet arrêté, adopté à l’initiative du Premier ministre Ousmane Sonko, stipule que tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés, doivent permettre aux élèves de porter des signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées, à condition que ces signes n’entravent pas leur identification.

Le principal de l’établissement invoque, quant à lui, le non-respect du règlement intérieur concernant le port du voile. Une décision qui a provoqué l’indignation des parents, dénonçant l’attitude de la direction.

Source: Igfm

Fatou Kiné Loum

Sonko: « Les conclusions de l’audit des finances publiques ont révélé la gravité des errements coupables du régime sortant »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko a présenté le référentiel « Sénégal 2050: Agenda national de Transformation », ce lundi, au Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD).
 
 
 
Auparavant, il a justifié le contexte de l’élaboration de ce document qui symbolise «la rupture ». « Si nous nous sommes opposés avec résilience pendant tant d’années, c’est qu’en tant que patriotes convaincus, nous étions conscients et inquiets des ravages des mauvais choix et des mauvaises pratiques de nos élites gouvernantes depuis l’indépendance sur notre pays. Au moment du bilan, le constat est celui d’une économie marquée de dépendance et de mauvaises gouvernances », a accusé le Chef du gouvernement. Il estime que les opportunités pour la jeunesse, les femmes et les entreprises locales ont souvent été sacrifiées au profit d’intérêts personnels.
 
 
 
À l’endroit du Chef de l’État, Ousmane Sonko déclare : «Vous avez matérialisé votre attachement à une gouvernance transparente et vertueuse des affaires publiques dès votre passation de pouvoirs en diligentant des audits parmi lesquels l’audit des finances publiques dont les conclusions que nous avons présentées, il y a quelques jours ont révélé la gravité des errements coupables du régime sortant ».
 
 
 
Il a poursuivi en relevant les fragilités structurelles de l’économie sénégalaise, une dépendance aux ressources extérieures et aux matières premières, un secteur privé trop limité ainsi qu’une gouvernance administrative souvent inefficace plombée par la corruption.
 
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

Revenu par habitants, espérance de vie, dette, inflation… : Les ambitions du duo Faye-Sonko en chiffres

Le gouvernement compte augmenter le revenu par tête de 50% en cinq ans et allonger l’espérance de vie de trois ans, tout en réduisant le déficit et la dette, aux termes d’un vaste plan présenté lundi en grande pompe six mois après son installation.
 
Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé au côté de son Premier ministre Ousmane Sonko à Diamniadio au lancement d’un ambitieux programme de transformation de l’économie et de l’Etat courant jusqu’en 2050 et destiné à rompre avec le “sous-développement, la dépendance et le surendettement”.
 
La présentation de ce plan, baptisé “Sénégal 2050: agenda national de transformation”, intervient quelques semaines avant les législatives anticipées du 17 novembre.
 
D’ici à 2029, donc la fin du mandat de M. Faye, “le Sénégal doit jeter les fondements de ce nouveau modèle et assainir le cadre économique”, a dit Souleymane Diallo, directeur général de la planification au ministère de l’Economie.
 
Le gouvernement table sur une croissance annuelle entre 6,5 et 7% sur la période 2025-2029.
 
Il entend ramener la dette de l’Etat central de 83,7% du PIB en 2023 à 70%, et le déficit budgétaire à 3% “dans un délai raisonnable”, a détaillé M. Diallo. Le déficit a atteint 10,4% en moyenne sur la période 2019-2023, selon le gouvernement.
 
M. Diallo a affirmé la nécessité d’augmenter les recettes fiscales en élargissant l’assiette sans augmenter les impôts, de maîtriser les dépenses courantes et de mieux cibler les subventions à l’énergie, qui représentent selon lui 4% du PIB, “sans pour autant impacter le tarif de l’électricité”.
 
L’inflation “sera maîtrisée autour de 2% pour les cinq prochaines années”, a-t-il assuré.
 
Avec les autres actions prévues, “le revenu moyen du Sénégalais devra augmenter de 1.660 dollars à 2.468 dollars, augmentation de près de 50% en cinq ans”, a-t-il dit, en référence au revenu par tête, c’est à dire le revenu national brut annuel rapporté au nombre d’habitants.
 
“L’espérance de vie à la naissance augmentera au moins de trois ans”, a-t-il dit. Elle était de presque 69 ans en 2023, selon l’Agence nationale de la statistique.
 
Le gouvernement entend parvenir à un accès universel à l’eau et à l’électricité.
 
En cinq ans, le pays devrait passer des pays à développement humain faible à développement moyen, selon M. Diallo.
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum

Reddition des comptes : un ancien DG de premier rang bloqué à l’Aibd

L’ancien directeur général de l’Agence pour le développement et l’encadrement des Pme (Adepme) Idrissa Diabira a été récemment bloqué à l’Aibd alors qu’il s’apprêtait à prendre les airs pour l’étranger. «Il devait aller à Nairobi, mais a été empêché d’embarquer par les autorités aéroportuaires», souffle une source anonyme dans L’Observateur de ce vendredi.

Le journal ne précise pas la date de l’incident, mais il a réussi à joindre le concerné pour en savoir plus. En vain. «Je n’ai pas de commentaire à faire à ce stade», aurait écrit Idrissa Diabira.

Ce dernier a dirigé pendant sept ans (2017-2024) l’Adepme. Ingénieur d’études, il était une figure importante de l’ancien régime, même s’il n’a jamais occupé de poste ministériel. L’Observateur rappelle qu’il a contribué à l’élaboration du programme Yoonu Yokkuté du candidat Macky Sall. Et à l’accession de ce dernier au pouvoir, en 2012, il rejoint le cabinet d’Aminata Touré comme conseiller spécial. Après une transition de trois ans au Fongip (2014-2017), il prend les rênes de l’Adepme.

Avant Idrissa Diabira, deux ministres et un directeur général sous Macky Sall ont été empêchés de quitter le Sénégal. Il s’agit de Lat Diop, Abdoulaye Sow et Mamadou Guèye, respectivement, anciens ministres des Sports et de l’Urbanisme et ancien directeur des Domaines. Motif invoqué par les nouvelles autorités : éviter que des membres de l’ancien régime échappent à une éventuellement convocation de la justice à l’heure de la reddition des comptes.

Source: Seneweb

Fatou Kiné Loum