Mamadou Moustapha Bâ, l’ancien ministre des Finances (Sous Macky Sall), n’est plus. Le défunt était très proche de Amadou Bâ, qui lui a rendu un hommage émouvant ce lundi.
Source : Igfm
Fatou Kiné Loum
Mamadou Moustapha Bâ, l’ancien ministre des Finances (Sous Macky Sall), n’est plus. Le défunt était très proche de Amadou Bâ, qui lui a rendu un hommage émouvant ce lundi.
Source : Igfm
Fatou Kiné Loum
Dans le cadre de l’enquête sur les marchés de l’Onas, Thierno Alassane Sall et Cheikh Dieng ont été entendus par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Le premier est l’auteur de la plainte contre X qui a déclenché la procédure. Le second était le directeur général de l’entreprise, limogé après l’éclatement des suspicions de corruption et de surfacturations sur le marché de curage des canaux à Dakar et dans les autres régions. Sall a confirmé sa plainte tandis que Dieng, reparti libre de la Section de recherches, a déclaré avoir apporté les preuves qu’il est blanc comme neige dans cette affaire.
Aussitôt après ces deux auditions, les regards se sont tournés vers Cheikh Tidiane Dièye, qui assure la tutelle de l’Onas en tant que ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Celui qui avait laissé entendre que le directeur de l’Onas limogé était coupable, notamment de choix douteux dans l’exécution du marché en question.
Cheikh Tidiane Dièye peut bel et bien être entendu. Il y a deux voies selon le juriste Ibrahima Ndiaye, interrogé par Source A : soit le Garde des Sceaux donne son aval soit son collègue démissionne. «Si le ministre de la Justice le veut, il donne autorisation au procureur de la République pour entendre Cheikh Tidiane Dièye», renseigne le spécialiste. Qui s’empresse d’ajouter que s’il doit être jugé, le ministre de l’Hydraulique est passible de la Haute Cour de justice.
Selon Ibrahima Ndiaye, Cheikh Tidiane Dièye peut «mettre tout le monde à l’aise» en démissionnant. «C’est comme ça que ça se passe dans des pays démocratiques, appuie le spécialiste de Source A. Quand vous êtes cité, à tort ou à raison, dans un scandale comme celui de l’Onas, vois allez voir le président de la République ou son Premier ministre pour leur dire : ‘le temps d’éclaircir cette situation, je voudrais être libéré de mes charges ministérielles’.»
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum
Le nommé Madiap Sarr a été condamné à deux mois de prison ferme, ce mercredi 16 octobre. Ce jeune homme de 28 ans a été reconnu coupable d’abus de confiance par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Sa peine est assortie du versement de 4 millions de francs Cfa à la partie civile pour toutes causes et préjudices confondues.
Cofina était la plaignante. Madiap Sarr occupait le poste de chargé du recouvrement dans cette institution financière spécialisée dans la méso-finance. Sa mission était de collecter les fonds dus à l’entreprise et les verser dans ses caisses.
Lors d’un audit interne, un trou de 5 millions 225 mille francs Cfa apparaît dans les comptes. Devant les difficultés de Sarr à justifier l’anomalie, Cofina porte plainte contre lui pour abus de confiance. Il apparaîtra que le chargé du recouvrement a détourné le montant en cause pour jouer au Parifoot. Et malheureusement pour lui, il a tout perdu.
Devant le tribunal des flagrants délits, Madiap Sarr «a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés avant de faire son mea-culpa», rapporte L’Observateur, qui a assisté à l’audience. Le journal informe que la famille du mis en cause a déjà versé à la banque 2 millions 250 mille francs Cfa en guise de réparation partielle du préjudice. Elle devra trouver 4 millions supplémentaires pour permettre à Sarr de faire face à la sanction pécuniaire du tribunal qui, en sus, l’a envoyé en prison pour deux mois.
Le projet enfin dévoilé. Dans le nouveau référentiel de la politique, économique et sociale, présenté ce lundi au CICAD, les nouvelles autorités ambitionnent de “relever le défi de la transformation systémique du Sénégal à l’horizon 2050”. Interrogé par L’Observateur, l’économiste Thierno Thioune décèle plusieurs failles.
Déjà, relève l’interlocuteur du journal du Groupe futurs médias, “ce qui n’a pas été dit, c’est que lorsque la croissance projetée sera atteinte, il faut voir comment partager ces flux de croissance.” Il explique : “La richesse qui va être créée à partir de la stratégie nationale, on ne dit comment ça va être partagé équitablement.”
Le spécialiste d’ajouter : “On a parlé de valeurs, mais la culture de la paix et de la stabilité, il faudra aussi que le document revienne sur ça parce que ce sont des conditions essentielles au développement.” “Il faudra également à partir du grand projet, des plans quinquennaux déclinés avec des plans prioritaires, des projets de réformes surtout institutionnelles dans le cadre de la CNRI, des réformes sur la réglementation, sur le climat des affaires, le financement de l’économie, le développement durable”, suggère-t-il avant de poursuivre : ”
“C’est beaucoup plus englobant que l’environnement numérique. C’est vrai qu’on nous dit que le secteur privé national doit venir travailler, mais comment stimuler l’investissement par le secteur privé ? On parle d’investissement, mais les investissements ont été inefficaces jusqu’ici. ll faut changer la réglementation du travail, renforcer la convention État-employeurs.”
“On a dit [qu’] il faut qu’on augmente la compétitivité, mais avant cela, il faut augmenter les niveaux de productivité. [Or], il faut [qu’on sache] comment aller vers la normalisation du secteur informel, défend-il. Il faut des actions en faveur du commerce, de l’artisanat, du micro-tourisme, et du transport. Il y a des secteurs capables d’élargir la base productive.” L’économiste préconise en ce sens “la [mise] en place [d’] une commission pour identifier de nouvelles activités de promotion des secteurs porteurs”. Il conclut : “Ils ont parlé d’équité sans nous dire les mécanismes par lesquels ils vont réduire l’inégalité.”
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum
Dans un effort sans précédent pour combattre la criminalité à Dakar, une opération nocturne orchestrée durant le week-end du 12 au 13 octobre a abouti à l’arrestation de 269 individus soupçonnés d’infractions variées, allant de l’homicide à la possession de substances illégales. Le commissaire Mamadou Tendeng, récemment affecté au commissariat central, a dirigé cette initiative en mobilisant une équipe de 252 agents et 39 véhicules en collaboration avec ses homologues de Guédiawaye et de Rufisque.
Les résultats de cette vaste opération sont révélateurs : parmi les arrestations, 181 noctambules ont été contrôlés pour des vérifications d’identité, et 55 personnes ont été arrêtées pour ivresse sur la voie publique. De plus, trois individus ont été placés en détention pour homicide involontaire, dont deux à la suite d’accidents de circulation.
La police a également intercepté deux trafiquants de drogues, ainsi que d’autres individus pour détention de cannabis. Des interpellations pour vol ont concerné sept suspects, tandis qu’un homme a été arrêté pour tentative de vol. Deux travailleuses du sexe ont été prises en charge pour racolage, et deux hommes ont été arrêtés pour des agressions physiques, ainsi qu’un autre pour détention d’armes blanches. Enfin, huit personnes ont été retenues pour des investigations supplémentaires.
En parallèle, les agents ont saisi 48 documents liés à la conduite de véhicules et immobilisé plusieurs motos, accentuant ainsi l’effort de la police pour renforcer la sécurité publique dans la capitale.
Source: Igfm
Fatou Kiné Loum
L’incident fait déjà grand bruit. Ce lundi, plusieurs élèves du collège catholique du Sine, situé à Fatick, se sont vu refuser l’accès à leur établissement. Leurs parents, cités par le quotidien Bès Bi, accusent le principal de l’école d’avoir ignoré l’arrêté publié par le ministère de l’Éducation nationale.
Cet arrêté, adopté à l’initiative du Premier ministre Ousmane Sonko, stipule que tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés, doivent permettre aux élèves de porter des signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées, à condition que ces signes n’entravent pas leur identification.
Le principal de l’établissement invoque, quant à lui, le non-respect du règlement intérieur concernant le port du voile. Une décision qui a provoqué l’indignation des parents, dénonçant l’attitude de la direction.
Source: Igfm
Fatou Kiné Loum
L’ancien directeur général de l’Agence pour le développement et l’encadrement des Pme (Adepme) Idrissa Diabira a été récemment bloqué à l’Aibd alors qu’il s’apprêtait à prendre les airs pour l’étranger. «Il devait aller à Nairobi, mais a été empêché d’embarquer par les autorités aéroportuaires», souffle une source anonyme dans L’Observateur de ce vendredi.
Le journal ne précise pas la date de l’incident, mais il a réussi à joindre le concerné pour en savoir plus. En vain. «Je n’ai pas de commentaire à faire à ce stade», aurait écrit Idrissa Diabira.
Ce dernier a dirigé pendant sept ans (2017-2024) l’Adepme. Ingénieur d’études, il était une figure importante de l’ancien régime, même s’il n’a jamais occupé de poste ministériel. L’Observateur rappelle qu’il a contribué à l’élaboration du programme Yoonu Yokkuté du candidat Macky Sall. Et à l’accession de ce dernier au pouvoir, en 2012, il rejoint le cabinet d’Aminata Touré comme conseiller spécial. Après une transition de trois ans au Fongip (2014-2017), il prend les rênes de l’Adepme.
Avant Idrissa Diabira, deux ministres et un directeur général sous Macky Sall ont été empêchés de quitter le Sénégal. Il s’agit de Lat Diop, Abdoulaye Sow et Mamadou Guèye, respectivement, anciens ministres des Sports et de l’Urbanisme et ancien directeur des Domaines. Motif invoqué par les nouvelles autorités : éviter que des membres de l’ancien régime échappent à une éventuellement convocation de la justice à l’heure de la reddition des comptes.
Source: Seneweb
Fatou Kiné Loum